de Madonna ADIB
17 minutes, 2018
Une heure et trente ans séparent géographiquement et historiquement Beyrouth de Damas. Le film raconte l’histoire d’une série de pertes. La perte d’une ville, la perte d’amour entre deux filles, des souvenirs qui n’appartiennent plus à aucune ville, elles n’existent que dans un royaume lointain.
Entre Beyrouth et Damas, nous faisons l’expérience de la perte résultant de la guerre, jusqu’à ce que nous ne puissions plus distinguer les deux villes, unifiées par la souffrance.
L’histoire du vieil homme qui pleure la perte de sa femme et le chagrin de la guerre civile à Beyrouth témoignent des déceptions ressenties par la réalisatrice envers Damas, sa ville qui ne vit désormais que dans sa mémoire, et envers une fille qu’elle aimait à un certain temps, dans un certain Damas.
Madonna ADIB est née à Damas, en Syrie, en 1986.
Diplômée en 2008 en beaux-arts à la Faculté des beaux-arts de l’Université de Damas, elle a travaillé ensuite comme graphiste et monteuse vidéo sur divers projets.
Elle a poursuivi ses études en animation cinématographique à Montréal à l’École de cinéma Mel Hoppenheim, une division de la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia, où elle a obtenu son diplôme en 2012. Puis elle a travaillé dans de nombreuses sociétés de production en tant que directeur de la photographie, monteuse vidéo et animatrice.
Elle a réalisé des documentaires et des courts-métrages expérimentaux présentés dans des festivals de cinéma et des musées d’art contemporain en Europe, au Canada, en Syrie, en Turquie et dans le monde entier. Elle est également l’une des six fondateurs et photographe au sein du projet Syrian Eyes of The World, créé en 2014.
Elle vit actuellement à Beyrouth et travaille en tant que photographe, monteuse, animatrice et cinéaste indépendante.
