de Christina PHOEBE
77 minutes, 2019
« Amygdaliá » est un arbre qui fleurit au début du printemps. C’est aussi un mot qui hante l’une des narratrices du film depuis qu’elle est toute petite, quand elle est arrivée en Grèce. Avec elle, quatre autres femmes partagent leurs souvenirs fragmentés de ce que signifie être une étrangère dans un pays qui ressemble souvent à une carte postale méditerranéenne.
Dans ce film, les gens, les lieux et les choses se rejoignent et se séparent comme dans un rêve. La nature devient un lieu de refuge et de camaraderie pour un groupe de femmes qui tentent de réaffirmer leur identité et inventent un nouveau langage, issu de paysages et de gestes de la Grèce contemporaine.
Artiste travaillant avec le dessin et la photographie, l’installation et la performance, Christina PHOEBE a commencé à faire des films en tant qu’étudiante en beaux-arts.
La mémoire, la langue et l’appartenance sont des thèmes récurrents dans son travail.
Elle a étudié à l’Université de New York et a participé à une formation au documentaire de création tenue par Christos Karakepelis et Natasha Segou au KET à Athènes, en Grèce.
Son premier court-métrage « So says she » (2009), en collaboration avec Maame-Yaa Aforo et Jessica Lynne, a été réalisé à Accra, au Ghana.
« Amygdaliá » est son premier long-métrage.
Ses oeuvres ont été présentées à la 15e Biennale d’architecture de Venise, à Flux Factory (New York), à YNKB (Copenhague), et dans plusieurs galeries d’art internationales.
