Charles CASTELLA
52 minutes, 2020
Pour la première fois, Abderrahmane Sissako met en scène un opéra, « Le vol du Boli », sur la scène du Théâtre du Châtelet, à Paris. Une œuvre engagée sur l’histoire de l’Afrique dont Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz, compose la musique.
Un défi artistique inattendu qui dresse le portrait tout en finesse de l’un des rares cinéastes africains à la reconnaissance internationale.
Charles CASTELLA passe une enfance ensoleillée au bord de la Méditerranée. Vers l’âge de trois ans, par une après-midi étouffante, il découvre qu’il sait dessiner. Il adopte les crayons, s’en fait des amis. Il aime observer les lignes, les contours, longtemps, comprendre les jeux de lumière et les ombres, les tracer pour que ça ne se perde pas.
Plus tard, une caméra super-huit offerte par son père prolonge cette idée. Au début des années 80, il va à Paris et entre à l’École des Arts Décoratifs. Charles Castella écrit des scénarios, des articles sur le cinéma, tourne et dessine toujours. Il aime les comédies, celles qui sont des tragédies inachevées (comme « Elle et Lui »). Avec la naissance de son fils, commencent les livres pour enfants. Une façon de faire de petits films sur papier.