de Michèle TYAN
43 minutes, 2011
Le film est destiné à montrer la force de la foi face au fanatisme et à l’extrémisme, à travers la vie exemplaire de quatre personnalités contemporaines ou de l’histoire.
Il montre d’abord Abdel Kader, émir algérien et maître soufi, qui sauva des milliers de vies chrétiennes à Damas, au plus fort des massacres de 1860.
Suit un portrait de l’imam Moussa Sadr, dont la protestation exemplaire freina, en 1975, les combats sectaires qui se produisirent dans la Békaa.
Le film parle aussi de deux vies chrétiennes exemplaires, celle de l’évêque grec-catholique Salim Ghazal, qui refusa de déserter le Sud et de renoncer à l’amitié que se vouaient chrétiens et musulmans de cette région, durant les heures sombres de la guerre, et celle du Père Makram Kozah, apôtre des taudis et des bidonvilles de La Quarantaine et de Nabaa, engagé dans la lutte contre l’analphabétisme et l’injustice sociale envers les ouvriers.
Michèle TYAN est cofondatrice et directrice de Djinn House Productions depuis 1995.
Elle est productrice exécutive de trois long-métrages en coproduction avec la France, ainsi que de plusieurs court-métrages, films d’entreprise et publicités.
Réalisatrice de deux films institutionnels, elle a été monteuse sur plus d’une cinquantaine de films. « A contre-courant » est son premier documentaire.