Série documentaire coordonnée par le CMCA (1999-2000)
L’évolution du statut des femmes, leurs préoccupations, les nouveaux domaines qu’elles investissent, leur rôle d’épouse et de mèreautant de questions soulevées par cette thématique à travers neuf documentaires. De la volonté d’une mère palestinienne à encourager des mères à manifester pour la libération de leurs fils, aux liens qu’une gitane grecque en prison réussit à maintenir avec sa famille ; de la transformation de traditions dans une ville du sud de l’Espagne aux responsabilités nouvelles assumées par des femmes amenées à exercer des métiers autrefois réservées à leurs maris.
Une mère pour tous de Mohamed AICHE
Production : EPTV, Algérie, 26mn, 1999
Réalisé dans le contexte politique douloureux de l’Algérie des années 90, ce documentaire évoque le parcours de femmes qui ont choisi de se consacrer aux enfants d’un orphelinat. Il traite par ailleurs du problème de l’adoption dans la culture musulmane.
Journée d’une femme ordinaire de Bahkta ESSID et Faïza MAJERI
Production : ERTT, Tunisie, 26mn, 1999
« C’est l’histoire d’une femme de 50 ans qui, bien qu’analphabète, a réussi à devenir entrepreneur et assure ainsi à toute sa famille de bonnes conditions de vie. Avec une grande énergie, elle s’occupe à la fois de son entreprise, de ses 7 enfants mais aussi de ses ouvriers qu’elle considère comme ses propres fils. «
Le chemin de Om Abdo de Wael SHARCAS
Production : ERTU, Egypte, 26mn, 1999
« C’est l’histoire d’une femme âgée d’une quarantaine d’années habitant la campagne d’Alexandrie en Egypte . Elle assume quasiment seule la charge de sa famille qu’elle réussit à faire vivre en allant vendre chaque jours les produits de son jardin sur le trottoir d’une rue marchande de la ville et espère ainsi parvenir à sortir ses enfants de la misère où elle-même a vécu. «
Un ciel aux couleurs de marbre de Victoria OMEICH
Production : JRTV, Jordanie, 26mn, 1999
« Afin de gagner assez d’argent pour faire vivre ses 7 enfants et financer leurs études, une mère du Nord de la Jordanie a eu l’idée d’exploiter le terrain que possède sa famille dans le désert. Aujourd’hui, elle est propriétaire d’une carrière de pierres de construction. Elle ne sait ni lire, ni écrire, mais sa force de caractère en a fait une spécialiste dans une profession ordinairement exercée par des hommes. »
Oum Jaber, co-réalisation Hassan BALAWI et Mohamed AICHE
Production : PBC Palestine, EPTV, Algérie, 26mn, 1999
« Dans un pays où tous les événements de la vie quotidienne sont liés à la politique, le fils d’Oum Jaber est en prison depuis 1985 pour avoir été membre actif de la résistance palestinienne. Oum Jaber lui rend visite régulièrement ainsi qu’à d’autres prisonniers qui n’ont plus qu’elle comme famille. Avec d’autres femmes, elle milite pour la libération de tous. »
Naître de Fulvia NICOLAS (TV3), Catalogne – Espagne
Production : TV13 Cat, Espagne, 26mn, 1999
Pêcheurs d’eau douce de Eduard TORRES et Josep GRAU
Production : RTVV, Espagne, 26mn, 1999
« Ce film s’intéresse aux motivations de femmes d’un petit village de la région de Valence qui ont décidé de poursuivre l’activité traditionnelle de leur famille : la pêche en eau douce, réservée jusqu’alors à la gente masculine. »
Mamette, Paule et Fabienne de Michèle BOURGEOT (France 3 Méditerranée – Manaba Films), France
Production : Manaba Films, FR3 Méditerranée, France, 26mn, 1999
Trois générations d’une famille d’agriculteurs du Sud-Est de la France, où les femmes ont leur part dans la gestion et la modernisation de leur domaine sont présentées dans ce film. Lucille, âgée de 83 ans, s’est installée sur le domaine familial en 1957 avec son mari. Paule, 55 ans, est l’actuel pilier de la famille. Fabienne, la petite-fille, a 33 ans, et elle entend poursuivre les activités agricoles.
La permission de Eva STEFANI (ET 1), Grèce
Production : ET1, Grèce, 26mn, 1999
Aishe, 50 ans, est détenue dans une prison au Nord d’Athènes où elle vit avec sa fille qui n’a pas encore 3 ans. Cependant, même loin des siens, Aishe a su conserver le rôle, l’autorité et l’affection d’une mère. C’est ce que ce film met en évidence lorsque « la permission » lui permet de retourner dans son village.