de Valérie CIBOT et Michel COQBLIN
53 minutes, 2016
En Méditerranée, les Prud’homies de pêcheurs gèrent de manière collective : territoires et ressource. Les prud’hommes s’engagent à désamorcer les conflits entre pêcheurs et à pérenniser leur métier car la ressource diminue. Le film est une immersion sur un an, dans deux prud’homies, à travers le quotidien de quatre pêcheurs prud’hommes. L’idée est de mieux comprendre leurs difficultés et stratégies tant d’un point de vue environnemental que démocratique.
Valérie CIBOT : « Raconter des histoires… Au début c’était au cours de mes études de cinéma et d’ethnologie, puis cela s’est traduit à travers un travail plastique (Judibalval). Enfin, c’est à travers le cinéma documentaire que j’ai trouvé mon champ d’expression. J’ai reçu plusieurs soutiens comme la Bourse Louis Lumière Hors les murs (2000), Brouillon d’un rêve de la Scam (2003/2016). J’ai aussi travaillé sur des films pour des chaînes thématiques, France Télévisions, Arte. »
Parmi ses derniers films : « Ma mère en Goldorak », 2010, 48 minutes; « Annierak: « I’ll be back » « , 2012, 8 minutes…
Michel COQBLIN : « J’ai d’abord pratiqué la photographie documentaire, le Leica toujours en bandoulière. J’ai ensuite trainé à l’épaule mon indispensable Nagra – ma période prise de son. Puis j’ai beaucoup filmé, pour les autres comme pour moi – en 16mm comme en vidéo.Aujourd’hui, je filme avec un appareil photo surmonté d’un micro et réalise des films au plus près des gens avec mon regard en bandoulière. »
Parmi ses derniers films : « Rivière dessus-dessous », 2013, 52 minutes; « Hema de l’Himalaya », 2010, 53 minutes; « Chasse sous-marine en Languedoc », 2007, 52 minutes; « Haïda Gwaii, un laboratoire grandeur nature « , 2004, 52 minutes…
